Corps vivant
Association Champ Freudien Belgique, Brüssel
Soirée « Sur le vif »
Le corps et ses objets
Vernissage d’une exposition et Présentation du Congrès du la NLS
Bruxelles, le 10 janvier 2008
A l’initiative de Charlotte Laplace, membre du bureau de l’ACF, une exposition aura lieu pendant un mois au local de l’ACF (du 10 janvier au 10 février 2008). Quatre artistes, Peter Rech, Andrea Bryan, Ursula Krenzler, et Mary-Noële Dupuis, y présenteront des peintures, une installation et une performance. Il se trouve que ces artistes sont membres d’un groupe psychanalytique affilié à la NLS, le groupe de Köln. Par ailleurs, le thème de l’exposition, « Corps vivant », n’est pas sans lien avec le thème très clinique du prochain Congrès de la NLS qui se tiendra à Gand les 15 et 16 mars 2008, sous le titre « Les corps et ses objets dans la clinique psychanalytique ». L’organisation de ce Congrès est confiée à nos collègues et voisins du Kring Voor Psychoanalyse, Société néerlandophone de psychanalyse, affiliée à la NLS.
Ainsi la Soirée « Sur le vif » du 10 janvier 2008 sera l’occasion d’une rencontre entre deux discours, celui de l’art et celui de la clinique psychanalytique, mais aussi d’un nouage entre trois communautés psychanalytiques : le Groupe de Köln, le Kring Voor Psychoanalyse, et l’ACF-Belgique.
Au programme :
- Anne Lysy, directrice du Congrès de la NLS à Gand : Présentation du thème « Le corps et ses objets dans la clinique psychanalytique ».
- Joost Demuynck (NLS, Kring Voor Psychoanalyse) : Présentation de l’affiche du Congrès, créée à partir de travaux du peintre belge Luc Tuysmans.
- Mary-Noële Dupuis : Présentation de l’exposition « Corps vivant ».
- Débat
Gil Caroz, responsable de la soirée
Exposition: CORPS VIVANT
Le corps du sujet existe parce qu´il est un être qui parle : sa chance et son désastre.
Le corps, c´est ce qui reste du déchiffrable.
Au commencement était la perte.
Et la sexualité constitue ce seul moyen d´ouverture − chance compromettante − propre à essayer de trouer inlassablement cet impossible à dire, ce déchirement irréparable, irrémédiable, radical, entre corps et parole.
L´impératif de l´art − et son impact − c´est cet acharnement humain, cette éternelle interrogation à vouloir toujours faire émerger du sens dans cette confrontation au point réel de l´insoluble finitude : un travail de RECONNAISSANCE de la mort.
Peter Rech, Andrea Bryan, Ursula Krenzler, Mary-Noële Dupuis